Stress chez les enfants

Anne Siret Health, Self development, Self healing, Well being Leave a Comment

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Savez vous qu’en amont du stress, il y a les émotions.

Si les adultes disposent d’une certaine liberté de choix et d’action pour faire face à leurs émotions, il n’en est pas de même pour les enfants qui sont limités par, justement, leur statut d’enfant, leur immaturité, leur embarras, la honte, ou l’incapacité à trier ou à réaliser ce qui leur arrive.

Les enfants ont une sensibilité exacerbée, ils sont en pleine construction physique et psychique et n’ont pas toujours à leur disposition les ressources pour faire face aux émotions qui les assaillent, aux problèmes qui surviennent dans leur vie ou aux questions qu’ils se posent.

On conçoit facilement qu’un enfant vive une émotion quand, par example, il a eu une mauvaise note à l’école, son maître l’a puni, son petit frère a cassé son jouet, ses parents se disputent devant lui, on s’est moqué de lui, il a à réciter une recitation devant la classe ou jouer un spectacle devant des adultes…

Dans ces cas là, il exprime une émotion pour se protéger face à une situation de danger. Une émotion est aussi le signe qu’une situation va à l’encontre d’un de ces besoins.

L’émotion est un acte inconscient et automatique qui naît dans le système limbique du cerveau. Les informations passent par le système nerveux autonome qui répercute ces signaux d’alerte par certaines manifestations physiques (augmentation de la fréquence cardiaque, de la pression artérielle, de la sudation, du tonus musculaire …).

Le type et la durée des réactions physiques sont fonction de l’émotion vécue et de son intensité. Lorsque l’émotion s’apaise (la notion de danger de la situation a disparu et/ou le besoin mis en cause est assumé), le corps retrouve son état initial.

Lorsque les situations qui font vivre des émotions négatives à l’enfant se répètent, on parle alors de stress qui correspond à une adaptation physiologique et psychologique à une situation. Et cette adaptation de l’organisme demande un surcroit d’énergie, à chaque fois.

On trouve les causes du stress chez l’enfant à différents niveaux:
– Le stress physique : manque ou excès d’exercices physiques, traumatismes liés aux accidents …
– Le stress émotionnel : peurs, phobies, angoisse, surmenage, traumatismes émotionnels …
– Le stress mental : sur-stimulation (on demande beaucoup à l’enfant, il enchaîne les activités les unes après les autres, les parents attendent de lui qu’il soit performant à l’école, au sport, dans les activités artistiques …), sous-stimulation (l’enfant s’ennuie et ne pratique pas assez d’activités) …
– Le stress environnemental : exposition aux bruits et à la pollution, excitants, mauvaises habitudes alimentaires, exposition aux écrans (ordinateurs, tablettes, jeux vidéo) …

Bien sûr, l’école, dans laquelle il passe une grande partie de son temps, cristallise tous ces facteurs: pression des notes, horaires surchargés, violence dans la cours, insultes, moqueries…

D’autres éléments peuvent favoriser le stress, à savoir les traits de caractères et les différents troubles de l’enfant qui amplifient certaines perceptions.

Un enfant perfectionniste a plus de probabilités de vivre du stress et de difficultés d’y faire face qu’un enfant qui est plus souple et qui met la barre moins haute dans son quotidien.
Il y a également les enfants dits « précoces » dont l’hypersensibilité leur fait vivre des émotions exacerbées ainsi qu’une peur de l’incertitude.
Les enfants dyslexiques ou autres qui font face à des difficultés d’apprentissage et au fait de se trouver « nuls ».
Les enfants sujets aux Troubles de Déficit d’Attention avec/sans Hyperactivité (TDAH) qui, eux aussi, ont du mal à gérer leurs émotions et qui développent souvent une faible estime d’eux-mêmes suite aux nombreuses réprimandes des parents et/ou des éducateurs.

Les conséquences d’un stress non maîtrisé

De nombreuses études et recherches médicales montrent les dangers du stress sur l’équilibre psychologique et physique de l’enfant. On retrouve ces conséquences aux niveaux physique (bégaiement, tics, crise d’asthme, insomnies, agitation, maux de tête, de ventre…), émotionnel (dépression, anxiété, épuisement mental, manque d’estime de soi, irritabilité, accablement…) et comportemental (inhibition, agressivité, opposition aux parents et autres figures d’autorité, diminution de l’attention, de la concentration, de la mémorisation, alimentation, manque d’enthousiasme, auto-dévalorisation).

Faire face

Comme chez les adultes, le stress de l’enfant est lié à la perception qu’il a de la situation… et de ses capacités à y faire face. Dans le but de faire face questionnez-vous et noter: dans quelles situations mon enfant est-il stressé ? Qu’est-ce qu’il vit comme émotions ? Qu’est-ce qu’il se dit sur lui ? Comment se comporte-t-il dans ces cas-là ?

Si vous vous demandez comment aider vos enfants à gérer leurs émotions. Je vous propose en autre l’utilisation de l’EFT (Emotional Freedom Techniques) ou Techniques de Libération des Emotions.

Quand des parents ont commencé à utiliser cette technique sur eux-mêmes et qu’ils ont obtenu des résultats probants, ils peuvent essayer d’aider leurs propres enfants en faisant le tapotage sur eux: par exemple, pour les nombreuses peurs des tout-petits, les cauchemars… De nombreux parents dans le monde ont obtenu de tels résultats qu’ils se demandent maintenant comment ils faisaient avant d’avoir cet outil à leur disposition.

Comment fonctionne la méthode EFT en général? Il s’agit de “réveiller” les méridiens d’acupuncture définis par la médecine chinoise en tapotant certains points avec les doigts (ce qu’on appelle “acupressure”) tout en se focalisant sur un problème émotionnel particulier que l’on énonce en l’accompagnant d’un élément positif.

On commence donc avec une “phrase de départ” qui classiquement s’énonce comme suit : “Même si j’ai cette … (émotion) ou ce …. (problème), je m’aime et je m’accepte complètement”. Ensuite, on tapote sur une série de points tout en répétant sur chaque point “cette… (émotion)” ou “ce … (problème)”. Voir les schémas des points dans la page EFT clinique.
Chacun peut apprendre à utiliser l’EFT très facilement sur lui-même, grâce au manuel gratuit “Exploring EFT” (Ebook de la colonne de droite sur la page du blog) et aux nombreuses vidéos Youtube sur internet, pour ensuite le pratiquer à la maison, pour soi-même et pour son entourage. Cela permet en particulier de régler rapidement de nombreux problèmes liés au stress de la vie quotidienne.

Quand des parents ont commencé à utiliser cette technique sur eux-mêmes et qu’ils ont obtenu des résultats probants, ils peuvent essayer d’aider leurs propres enfants en faisant le tapotage sur eux : par exemple, pour les nombreuses peurs des tout-petits, les cauchemars… De nombreux parents dans le monde ont obtenu de tels résultats qu’ils se demandent maintenant comment ils faisaient avant d’avoir cet outil à leur disposition. Voir le tutoriel EFT: la procedure de base pour enfant.

Les parents sont les plus à même d’intervenir tour de suite sur un problème qui dérange l’enfant avant que cela prenne des proportions et se transforme en mauvaise habitude émotionnelle bien ancrée, ou même en maladie psychosomatique.

Le psychologue australien Steve Wells conseille aux parents de faire d’abord le tapotage sur eux-mêmes avant de faire une séance avec un enfant en difficulté. En effet, les émotions se propagent très facilement des adultes aux enfants, et si le parent est lui-même dans un état émotionnel perturbé, il ne peut pas aider l’enfant à retrouver son calme. Donc : “Même si je suis inquiet pour mon enfant qui … (ou quoi que ce soit d’autre) … je m’aime et je m’accepte et je suis un très bon parent qui fait du mieux qu’il peut.”

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