Comment construire de puissantes autosuggestions

Anne Siret Outils d'aide, Sante, Self-guérison Leave a Comment

This post is also available in: en

 

Depuis peu, la science nous a fait découvrir le concept de la neuroplasticité du cerveau. Pour expliquer simplement ce concept, retenez que le cerveau peut se modifier. La neuroplasticité s’exprime par la capacité du cerveau de créer, de défaire ou de réorganiser les réseaux de neurones et les connexions entre ceux-ci. Cela signifie qu’on peut se défaire de certaines habitudes ou comportements qui nuisent à l’atteinte de nos objectifs ou encore, à l’inverse, d’en développer de nouveaux qui nous aideront à atteindre nos objectifs. Les autosuggestions contribuent à développer de nouveaux schèmes de pensées qui nous permettront d’arriver à nos fins. Ce qui renforce la validité de la méthode de Emile Coué, père de l’autosuggestion.

Un élément à retenir : c’est en implantant des programmations dans notre subconscient (qui est à l’origine de nos états physiques et mentaux) que l’on finit à la longue par y générer un changement.

Selon l’auteure canadienne Stéphanie Milot, voici les règles importantes à suivre pour construire des autosuggestions puissantes, qui allient à la fois la pensée et l’émotion.

– Créez-vous des images mentales en lien avec votre autosuggestion

Notre subconscient retient une grande partie de l’information que nous y enregistrons sous forme d’images. Plus nos 5 sens sont mis à contribution, plus puissantes seront nos autosuggestions. Pour les renforcer encore et avoir un plus grand impact sur votre subconscient, ajoutez-y des images. Lorsque vous utilisez vos autosuggestions, visualisez-vous ayant déjà atteint votre objectif.

– Associez des émotions à vos autosuggestions.

Nous savons aujourd’hui que notre cerveau ne fait pas la différence entre ce que nous visualisons et ce que nous voyons réellement. Afin de rendre vos programmations encore plus puissantes, ajoutez-y du ressenti. Associez des émotions à vos autosuggestions. Par exemple : Pensez à comment vous vous sentirez une fois votre objectif atteint. Que ressentirez-vous précisément?

– Bannissez les mots qui sous-entendent un doute ou une incertitude

Pour vos autosuggestions, évitez d’utiliser des mots tels que probablement, peut-être, si, possiblement, sûrement. Ces mots créent un doute dans votre esprit et vous éloignent de votre objectif.

Idéalement, assurez-vous de pouvoir quantifier votre autosuggestion et mesurer votre objectif.

– N’utilisez pas le conditionnel

N’utilisez pas de verbes au conditionnel, comme « Il faudrait… », « Je voudrais… », « J’aimerais… », « Ce serait fantastique si… », « Je souhaiterais… », etc.
Ce type de formulation ne fonctionne pas : notre subconscient risque d’enregistrer le doute que sous-entend la tournure.

– Votre autosuggestion doit être rédigée à l’affirmative

Il est démontré que le subconscient ne comprend que les mots-clefs de votre autosuggestion, sans tenir compte des négations.
Par exemple, si vous dites « je ne suis plus malade » ou « je ne suis plus en surpoids », à quoi pensez-vous? Parlez plutôt de ce que vous désirez, et non de ce que vous ne voulez plus.

– Votre autosuggestion doit être réaliste

Pour être efficace, vos autosuggestions doivent être réalistes. Emile Coué le résumait bien avec cet exemple: Si vous êtes amputé d’une jambe et que vous utilisez les programmations dans le but de la faire repousser, cela ne fonctionnera pas. Il est donc souhaitable que vos objectifs soient réalisables à court ou à moyen terme. Cela vous aidera à croire que vous pouvez atteindre votre objectif.

– Votre autosuggestion doit être répétée plusieurs fois par jour

Le pouvoir de la répétition des autosuggestions, maintes fois étudié en psychologie positive et en neuroscience, est d’une efficacité incroyable.

Mon conseil : rédigez vos autosuggestions et assurez-vous de les apprendre par cœur pour pouvoir les répéter le plus souvent possible dans la journée.

Leave a Reply